Tsunami

Le véritable coupable c’est le capitalisme

(«le prolétaire»; N° 475; Janvier-Février-Mars 2005)

 

 

Claude Allégre, ancien ministre et ancien scientifique, et toujours un cacique du PS, vient d’affirmer que l’homme n’était pour rien dans la catastrophe; celle-ci démontrerait selon lui la fausseté de l’idéologie écologiste (!) qui rend l’homme responsable des dommages naturels et rappelerait qu’il faut mener en permanence un combat contre la nature. Comme tout le monde il a salué aussi le fait nouveau de la «mondialisation de la solidarité» que la catastrophe du tsunami aurait entraînée.

Il faut tout d’abord souligner que:

 

1. La campagne de charité a eu un écho exceptionnel dans les grands pays capitalistes parce que cette catastrophe a touché des touristes de ces pays.

Cette région est devenue un lieu de destination touristique de masses petites-bourgeoises (ou bourgeoises) importantes des grands pays capitalistes. La Thaïlande est de le deuxième pays plus visité d’Asie et elle essaye de développer un tourisme «haut de gamme» plus rémunérateur que le traditionnel tourisme sexuel; mais le pays reste bien semble-t-il l’un des bordels de l’Asie, la prostitution étant souvent la seule issue pour les filles des campagnes misérables (dans l’île de Phuket il y aurait 20 000 prostitués des deux sexes). Sans la mort de milliers de ces touristes, la catastrophe n’aurait pas eu autant d’impact. Qui se souvient du grand tremblement de terre en Chine qui a fait 700.000 morts en 1976? Les centaines de milliers de morts du SIDA et autres épidémies dans les pays du tiers-monde causent-ils autant d’émotion?

Parler donc de «mondialisation de la solidarité» est une farce.

 

2. Pas une catastrophe naturelle, mais sociale.

Bien entendu ce n’est pas le capitalisme qui a provoqué le tremblement de terre, mais un pareil tremblement n’aurait pas causé autant de morts il y a 50 ou 100 ans: c’est le développement capitaliste qui a concentré la population sur les rivages (développement des activités commerciales maritimes, de la pêche industrielle) alors qu’autrefois ces zones étaient peu densément peuplées; si les tsunamis sont assez peu fréquents dans certains pays, il faut se souvenir qu’un tsunami de même intensité a eu lieu il y a plus d’un siècle (et d’autres, moins violents et moins étendus à des dates plus rapprochées): mais pour le capitalisme, inévitablement orienté toujours plus sur le court terme (nécessité de rotation la plus rapide de capital oblige!), c’est une durée impossible à prendre en compte! Les sociétés non-capitalistes avaient une mémoire plus longue: les peuplades primitives de certaines îles se sont réfugiées sur les hauteurs aux premiers signes annonciateurs du tsunami, alors que par exemple les habitants de certaines villes indonésiennes se sont précipitées pour ramasser le poisson laissé par la mer se retirant avant le tsunami ou que les touristes regardaient tranquillement arriver la vague qui allait les emporter...

Le développement du tourisme dans les dernières années a entraîné une prolifération de constructions en bord de mer (y compris dans des zones prises sur la mer), et accéléré la destruction des obstacles naturels aux tsunamis existant dans certains endroits (des mangroves au récifs).

Bref, selon un spécialiste suisse qui a vécu longtemps en Thaïlande et Indonésie: «si ce phénomène naturel a pris la forme d’un cataclysme, c’est parce que les hommes sont installés aujourd’hui dans des endroits où ils ne devraient pas vivre» (Bangkok Post, cité par «Courrier International» du 6/1), ou, comme le disait un expert de l’ONU cité par «Le Monde» du 8/1, il n’y a pas de catastrophes naturelles, mais seulement des catastrophes sociales.

 

3. Pas une catastrophe de la «misère» et du «sous-développement» , mais une catastrophe du capitalisme.

Selon les médias la cause principale de la catastrophe serait le manque de systèmes de prévisions que ces pays seraient trop pauvres pour se payer, à la différence de pays riches comme le Japon, les Etats-Unis, etc. Des systèmes de prévision ne coûteraient pourtant pas trop cher et le Japon, relayé par l’ONU et d’autres pays ont déclaré qu’ils étaient prêts à aider à mettre en place un tel système (c’est-à-dire à vendre des installations et équipements).

Il faut savoir que dans cette région, en dépit de la pauvreté des pays, il existe un système international d’alerte aux typhons qui fonctionne correctement pour prévenir les navires (en tout cas les navires commerciaux et les grandes flottes de pêche: qu’en est-il des bateaux de pêcheurs artisanaux?).

Si on regarde comment les choses se sont passées, on constate que l’information d’un risque de tsunami existait (à part les régions à proximité immédiate où de toutes façons les systèmes projetés n’auraient rien changé).

La presse de Malaisie s’est ainsi indignée que à Penang, zone balnéaire du pays, les directions des grands hôtels, apprenant qu’un tremblement de terre venait de se produire en Indonésie, ont fait évacuer leurs clients des plages, par crainte d’un tsunami. Mais personne n’a songé à avertir les touristes locaux présents sur les plages publiques: les seuls victimes ont été ceux-ci alors qu’il n’y en a eu aucun parmi les riches touristes (principalement, mais pas uniquement, étrangers) («Courrier International», 6/1).

En Inde, la presse a signalé de graves «dysfonctionnements» dans la transmission (ou plutôt la non transmission) de l’information que possédait les centres de météo, et elle a critiqué la lenteur légendaire de la bureaucratie indienne. Cependant, il semblerait que les autorités aient pu mettre à l’abri des bateaux dans des ports de commerce; cette information est à vérifier, mais il est certain qu’elles ont essayé de prévenir une base militaire en construction en bord de mer dans l’Etat du Tamil Nadou, sans y réussir car il n’y avait pas de téléphone satellitaire dans cette base. Mais elles n’ont fait aucun effort pour prévenir les populations! La lenteur de la bureaucratie concerne avant tout le sort des populations et des masses prolétariennes...

En Thaïlande, les services de la météo, au courant du tremblement de terre indonésien ont renoncé à déclencher une alerte au tsunami en pleine saison touristique (un responsable a affirmé qu’il avait prévenu les télés, mais que c’était celles-ci qui n’avaient pas diffusé l’information): il y a quelque temps les responsables de ces services avaient été licenciés car l’alerte s’était révélée fausse, et elle avait déclenché la fureur de l’industrie touristique. Les intérêts de ce secteur économique sont déterminants dans la transmission de l’information.

Au Kenya, l’information a été diffusée à Mombasa et les touristes ont quitté les plages de cette ville balnéaire, mais pas, semble-t-il, auprès de la population vivant sur les côtes et où il y a eu des victimes (relativement peu car la population y est peu dense et le tsunami était affaibli).

Le centre américain de Hawai avait détecté le tremblement de terre et au bout d’une demi-heure il avait envoyé un signal d’alerte. Les bases militaires US de ce secteur ont été prévenues, ainsi que, selon les affirmations du centre, les pays riverains.

D’autre part, ces pays sont relativement développés: l’Inde est une puissance nucléaire, elle possède un programme spatial, elle investit dans le développement d’une flotte de combat, elle est le deuxième géant de l’Asie; elle a donc les moyens nécessaires d’investir dans les installations les plus sophistiquées. La Thaïlande est l’un des «tigres» de l’Asie; si le tourisme - et notamment le tourisme sexuel! - a été il y a quelques décennies l’une des branches moteur de son développement économique, elle a aujourd’hui une économie diversifiée (industrie pharmaceutique, automobile, etc.). Surtout les grandes entreprises du tourisme mondial sont aujourd’hui parmi les plus gros investisseurs dans ce domaine: c’est le capitalisme international ultra-développé qui a construit des marinas et des hôtels 5 étoiles à Phuket!

Ce que tout cela démontre, c’est que le problème n’est pas la pauvreté technique (manque de systèmes de prévisions) ou la pauvreté tout court, mais la nature de classe de ces Etats: ces pays sont des pays capitalistes, pour qui le sort des populations et surtout des masses prolétariennes passe toujours après le sort des intérêts capitalistes.

Les médias ont abondamment décrit, par contraste avec l’imprévoyance générale existant dans ces pays, les système sophistiqués de prévention et d’alerte existant au Japon. Ce pays étant régulièrement le siège de tremblements de terre, la bonne marche du capitalisme exige une politique de prévention efficace; mais le capitalisme, même au Japon, restant le capitalisme, on a aussi appris que dans la région de Tokyo, qui doit selon les scientifiques être inéluctablement le siège d’un grand tremblement dans les années qui viennent, 70% des entreprises ne respectent pas les consignes obligatoires de prévention!

Si l’on regarde nos pays, riches et développés par rapport aux pays du sud asiatique on peut se demander quelles sont les mesures de prévention existantes pour parer à des catastrophes comme celle de Messine au début du siècle (des dizaines de milliers de morts), voire celle de Lisbonne il y a 3 siècles: un tsunami semblable à celui d’alors feraient aujourd’hui énormément plus de victimes au Portugal, en France et en Grande-Bretagne. Mais jamais le capitalisme, même dans nos pays riches, assumera le coût de la prévention de telles catastrophes.

 

4. La charité, continuation de la politique par d’autres moyens.

La position réformiste par rapport à la campagne de «solidarité» - en fait : «charité» - a été bien exprimée par «Lutte Ouvrière», dénonçant la faiblesse de l’aide des Etats quand on la compare avec ce qu’ils dépensent par exemple dans les guerres et affirmant: «heureusement que de telles organisations [ONG, etc.] existent, pour pallier ce que ne font pas les Etats».

Les aides officielles sont en effet faibles dans l’absolu et en partie fictives: il s’agit d’abord de promesses d’aide (et parfois de prêts) censés s’étaler sur plusieurs années. C’est ainsi que les Allemands, détrônés du rang de premier contributeur par les Australiens, répliquent en expliquant que les promesses australiennes s’étendent sur une durée de 5 ans, contre 3 seulement pour l’Allemagne. Tous les pays additionnent dans le montant de leur aide les frais de déplacement de leurs secouristes, y compris la solde des militaires qui y sont envoyés et aussi, pour les pays européens, une part de l’aide déboursée par la Commission européenne. Une partie des promesses ne se concrétisera jamais, comme cela est la règle habituelle: selon l’ONU la communauté internationale avait promis plus d’un milliard de dollars à l’Iran après le tremblement de terre: un an plus tard seuls 11 millions de dollars avaient été déboursés!

Mais surtout on voit à l’évidence les appétits et les rivalités impérialistes à l’oeuvre derrière le masque de la «solidarité humaine»: il y a eu entre les grands pays à une véritable course aux promesses de dons et d’aides.

Les Etats-Unis ont d’abord fait un faux pas avec des promesses d’aide très faibles. Piqués au vis par les accusations de pingrerie, les responsables américains ont répliqué en attaquant l’aide extérieure de la France (derrière la France, c’était l’engagement des impérialismes européens anti-américains qui était visé), puis en essayant de mettre sur pied une «coalition de volontaires» sur le modèle de la guerre en Irak, enfin en décuplant leurs promesses d’aide, en envoyant sur place leur flotte se trouvant dans l’Océan indien, bref en se mettant à la tête de l’organisation des secours. Ce n’est pas un hasard que cette flotte se soit disposée en Indonésie: les responsables US eux-mêmes ont déclaré que c’était une occasion pour les Américains de renforcer leur influence dans ce pays (et dans la région) et la région au large de laquelle se trouvent ces bateaux est une zone importante d’extraction de gaz naturel par les grandes sociétés US (Exxon extrait la plus grosse partie du gaz naturel qu’elle produit dans le monde de Banda Aceh).

La Chine a voulu montrer sa présence en fournissant, pour la première fois, de l’aide à des pays tiers, tandis que l’Inde a voulu montrer sa puissance en refusant toute aide étrangère et en proposant au contraire son aide à d’autres pays. La Thaïlande a refusé tout moratoire de sa dette pour montrer sa force économique.

Le Japon se devait d’être le plus gros fournisseur d’aide dans une région où il est le plus gros investisseur. Les impérialismes européens ont voulu profiter de l’occasion pour avancer leurs pions; l’Allemagne est ainsi devenue un moment le premier donateur, avant d’être dépassée par l’Australie qui a des ambitions dans la région.

La France, moins riche, a comme à son habitude voulu compenser sa faiblesse relative par un activisme diplomatique et le bluff pur et simple. Son Ministre des Affaires étrangères a été le premier à se rendre au Sri Lanka et d’autres pays tandis que le ministre de l’Intérieur affirmait, avant d’être sèchement démenti par la Commission européenne, que la France était chargée de coordonner l’aide européenne en Asie. Elle a envoyé 2 navires de guerre faire acte de présence en Indonésie (des navires spécialisés dans la guerre anti-sous-marins!) qui sont comptabilisés dans ce que la presse appelle «le dispositif militaire français d’aide aux victimes»! Histoire d’embêter les Etats-Unis qui l’ont obligé de lâcher une grosse partie de la dette irakienne, Chirac a lancé l’idée d’un moratoire de la dette de ces pays. L’Espagne a décidé d’envoyer un navire militaire en Indonésie - qui arrivera peut-être dans un mois!

La charité organisée par les pays impérialistes, directement ou par le relais d’ONG qui sont, à des degrés divers sans doute, des instruments de leurs Etats, n’est en dernière analyse orientée que vers la défense ou l’accroissement de leur influence.

Dans les pays touchés le secours aux victimes et l’aide internationale sont utilisés à des fins politiques: au Sri Lanka, en dépit des accords en vigueur de cessez-le-feu le gouvernement conditionne l’aide aux régions tamoules rebelles à la venue dans ces régions de l’armée régulière qui en avait été chassée; il a interdit aux représentants de l’ONU de se rendre dans ces régions. De son côté les indépendantistes tamouls obligent les secours internationaux à passer par les canaux des organisations qu’ils contrôlent. En Indonésie, le gouvernement a demandé le départ rapide des troupes étrangères et veut introduire des troupes loyalistes, officiellement pour protéger les personnels humanitaires, mais évidemment en réalité pour profiter de la catastrophe pour écraser les indépendantistes contre lesquels il mène une guerre larvée depuis des années qui a fait plus de mille morts.

Charité-businnes: Les Organisations Non Gouvernementales sont en fait des entreprises comme les autres, avec du personnel bien payé (à Kaboul comme hier à Phnom Pen, les richards qui font les envies de la population misérable sont les salariés expatriés des ONG), à la recherche de marchés fructueux: récemment une ONG française se lamentait qu’elle avait perdu un contrat de l’ONU pour mettre en oeuvre une opération qu’elle avait planifiée au profit d’ONG anglo-saxones soutenues par les autorités américaines et anglaises. Médecins Sans Frontières a déclenché un tollé lorsqu’elle a demandé qu’on arrête de lui envoyer de l’argent parce qu’elle ne pouvait pas faire plus que ce qu’elle faisait (les dirigeants de MSF ont affirmé que c’était une «question d’honnêteté», ils ont affirmé qu’il n’y avait aucun risque d’épidémie, et ils ont dénoncé comme étant de la «pornographie» les campagnes de mobilisation de la charité publique). Les autres ONG ont dit qu’il s’agissait d’une réaction d’une organisation riche et que eux avaient besoin de dons; cette position de MSF (qui aime bien jouer les moralistes francs-tireurs) a été condamnée y compris par le gouvernement français qui comme tous les gouvernements a poussé à la campagne de charité.

 

5. La charité n’est pas la solution aux misères des populations locales.

Si la catastrophe a des racines sociales, la charité même la mieux intentionnée, même celle qui arrivera aux victimes et ne sera pas détournée d’un façon ou d’une autre ou utilisée à d’autres fins, ne pourra être au mieux qu’un palliatif. Les spécialistes de l’aide humanitaire disent eux-mêmes que la majorité des victimes sont sauvées par les populations locales et non par une aide extérieure qui arrive toujours avec un certain délai et en quantité inévitablement minime.

Si nous sommes en présence d’Etats bourgeois pour qui le sort des prolétaires est en temps normal secondaire, il en sera de même en temps de crise. Pour améliorer leur sort ou pour se défendre  les prolétaires et les masses déshéritées ne peuvent compter de façon sûre que sur leur mobilisation et leurs luttes, en temps normal comme en temps de crise. Une catastrophe ne fait pas disparaître les différences sociales et les antagonismes entre les classes, elle les exacerbe. Pour que les secours, l’action des services d’Etat ou l’éventuelle aide extérieure soit dirigée de la manière la plus adéquate vers les populations qui en ont le plus besoin, il faut que ces populations puissent se mobiliser - ce qui est en général difficile étant donné le choc qu’elles ont subi s’il n’existe pas auparavant un minimum de tradition et d’organisation de lutte.

Le réformisme (dans ce cas, les trotskystes de la LCR) appelle à une «solidarité dans la durée» et appuyée par les organisations populaires pour la reconstruction des pays. Mais la reconstruction se fera selon les mêmes orientations que la construction, c’est-à-dire selon les orientations capitalistes qui ont causé la catastrophe, tant que les prolétaires n’auront pas eu la force d’entrer en lutte contre le capitalisme.

La véritable solidarité avec les masses victimes de la catastrophe doit se baser sur la compréhension qu’elles ont été victimes du capitalisme: c’est-à-dire que la véritable solidarité est toute différente de la charité (qui ne coûte rien et sert à se donner bonne conscience): elle implique la reprise de la lutte de classe contre le capitalisme, contre les Etats bourgeois et non l’union avec ces Etats bourgeois et la confiance dans ce capitalisme pour prévenir les catastrophes et en surmonter les effets.

 

6. La charité est un puissant moyen de paralyser la lutte de classe et de renforcer le capitalisme qui est le véritable responsable de toutes les catastrophes.

Organisée avec toute la force des médias et des organisations étatiques, la campagne de charité avait objectivement un clair but de classe: solidariser les prolétaires avec leur Etat, leur faire croire que l’union interclassiste est une nécessité pour répondre aux grandes crises et que le capitalisme a réponse à tout. L’Europe a organisé la grotesque mascarade de 3 minutes de silence, le gouvernement français a demandé aux enseignants d’endoctriner les enfants, etc. «Tous solidaires» était le slogan d’une des grandes chaînes de télé (A2); mais la voie de cette solidarité interclassiste est la voie de l’impuissance du prolétariat à résister aux méfaits du capitalisme dont il est toujours la première victime - en cas de tsunami exceptionnel comme tous les jours sur les lieux de travail.

C’est l’objectif du capitalisme d’empêcher le prolétariat de se rendre compte qu’il a des intérêts distincts et irréconciliables avec les autres classes, qu’il doit renverser le capitalisme s’il veut en finir avec les catastrophes. Le prolétariat doit rompre la solidarité avec son Etat, avec sa bourgeoisie, pour devenir solidaire des prolétaires de tous les pays contre le capitalisme. Le renversement du capitalisme, que lui seul peut accomplir, est la seule solution véritable pour protéger l’humanité des catastrophes.

 Pour contrôler et dominer la nature - et pour vivre en harmonie avec elle - ce n’est pas la nature qu’il faut combattre en permanence, mais le capitalisme!

 

Particommuniste international

www.pcint.org

 

Retour sommaires

Top