Une seule issue au calvaire des masses palestiniennes: la lutte prolétarienne!

(«le prolétaire»; N° 484-485; Mai-Sept. 2007)

 

La situation des prolétaires et des masses palestiniennes s’est encore aggravée au cours des derniers mois, surtout dans la bande de Gaza qui est soumise à un véritable blocus par Israël qui a fermé le principal point de passage des marchandises et matières premières ainsi que des personnes depuis la prise de pouvoir par le Hamas. Un responsable de l’office onusien pour les réfugiés a affirmé le 9 août dernier que l’économie de la région risquait un effondrement économique si ce blocus continuait, alors

Dans l’industrie, 80 % des entreprises de Gaza ont été obligées de fermer, laissant sur le carreau plus de 30.000 ouvriers (dont le salaire faisait vivre près une fraction non négligeable des 1.400.000 habitants de la zone, jusqu’à dix personnes pouvant vivre sur un seul salaire): c’est notamment le cas du secteur textile qui vend plus de 90% de sa production sur le marché israélien. La quasi-totalité des ouvriers journaliers ont été licenciés, tandis que 5000 employés mensualisés seraient encore en activité (1). L’organisation patronale a averti que 120 000 emplois supplémentaires étaient menacés si le blocus continuait (2). Avant ces derniers événements, le chômage était déjà estimé à environ 40% à Gaza et le taux de pauvreté à plus de 70% de la population (l’ «extrême pauvreté» étant à Gaza le lot de 42% des habitants) (3).

L’étranglement de l’économie palestinienne a son origine dans le mécontentement de l’impérialisme américain et de son fondé de pouvoir local - Israël - envers l’Autorité Palestinienne (AP) dirigée par le Fatah, le principal parti du front nationaliste OLP dont le chef était Arafat. Installée par l’impérialisme pour faire cesser la lutte palestinienne anticoloniale, l’AP s’est révélée incapable d’empêcher les actes de violence de la deuxième Intifada (insurrection).

Pour empêcher que la colère, la frustration, l’exaspération devant une situation désespérée ne débouchent sur des mouvements incontrôlés, le Fatah et son rival Hamas (et d’autres organisations de moindre importance) ont en effet pris le contrôle de cette Intifada en orientant les énergies combatives vers l’impasse meurtrière des attentats suicides contre des civils israéliens. Fondamentalement il s’agissait d’éviter ce qui s’était passé lors de la première Intifada qui, déclenchée de manière spontanée, avait pris un caractère de masse; les Israéliens avaient eu alors le plus grand mal à l’écraser, tandis que les islamistes, seuls présents sur place, s’efforçaient péniblement d’attirer les jeunes insurgés. Mais pour pousser les dirigeants palestiniens à aller plus loin et à faire stopper tout attentat et tout acte de guérilla, les impérialistes et les Israéliens, après avoir multiplié les pressions de toutes sortes, économiques et militaires, les raids et les assassinats, ont estimé que des élections pour renouveler l’Autorité Palestinienne étaient nécessaires.

Mais contrairement à ce qu’ils espéraient, ce ne sont pas les courants les plus «modérés» - lire: les plus collabos - du Fatah qui ont gagné les élections en janvier 2006, mais le Hamas! Les organisations de gauche et d’«extrême gauche» ont, elles aussi, été battues. Un représentant du P.P.P. (Parti du Peuple Palestinien, avatar du Parti communiste) donnait comme raison de cette défaite: «la gauche a payé les dettes du Fatah» (4). En rejetant les politiciens bourgeois corrompus et incapables du Fatah, les électeurs ont aussi rejeté les organisations de gauche, membres de l’OLP à la différence du Hamas, qu’il ne percevaient que comme de simples appendices de ce dernier. En dépit de son caractère politiquement réactionnaire, son programme de loi et d’ordre (y compris moral) à destination des couches bourgeoises, le Hamas a pu conquérir une audience auprès des masses en venant en aide aux démunis et en affirmant ses intentions de lutte contre les corrompus et de résistance à Israël.

Dès la victoire électorale du Hamas acquise, les démocraties américaines et israéliennes ont ouvertement déclaré qu’elles allaient tout faire pour étrangler le nouveau gouvernement. Les démocraties européennes ont accepté sans sourciller d’arrêter leurs subventions aux Palestiniens (5), de même que les alliés Arabes des Etats-Unis, tandis que l’Etat israélien gardait pour lui les sommes dues à l’Autorité palestinienne, kidnappait des ministres palestiniens et multipliait les raids militaires meurtriers: le Droit international, tout comme la Démocratie ne sont que de la poudre aux yeux dans la jungle capitaliste mondiale, où le seul droit qui prime est le droit du plus fort.

Le Hamas avait pourtant laissé entendre dans diverses déclarations qu’il renonçait à son programme de destruction de l’Etat Hébreu, qu’il était prêt à le reconnaître et à arrêter la lutte; mais, sans parler des liens du Hamas avec l’Iran, ce genre de déclarations est tout à fait insuffisante pour Israël et ses parrains impérialistes (et aussi pour les Etats bourgeois arabes comme l’Egypte).

A cause de la menace potentielle de la combativité qu’ont exprimée depuis des décennies les masses palestiniennes, ils ne sont prêts à accepter à la tête de l’AP qu’une force dont ils sont sûrs de la volonté et surtout de la capacité à maintenir, y compris par la force, l’ordre impérialiste à Gaza et en Cisjordanie. C’est pourquoi ils ont fait dérailler les diverses tentatives de gouvernement d’union nationale (6) et poussé leurs hommes lige dans le Fatah, en commençant par Dahlan, le chef des Forces de sécurité de l’AP, aux affrontements avec le Hamas, en leur fournissant même des armes.

Ce Dahlan qui a une longue histoire de collaboration avec les services de sécurité israéliens, est sans doute «l’homme le plus haï de Gaza»: on lui reproche aussi bien les tortures et les meurtres d’opposants que son enrichissement dans divers trafics. Malheureusement pour lui et ses commanditaires, les affrontements armés ont rapidement tourné à son désavantage, une partie de ses hommes passant même au Hamas, les autres s’enfuyant alors que les habitants se terraient sans prendre partie pour l’un ou l’autre camp; pour symboliser sa victoire et accroître sa popularité, le Hamas a livré au pillage la demeure de Dahlan qui était la plus riche villa de Gaza!

La victoire militaire du Hamas et son contrôle en conséquence de toute la bande de Gaza ont eu comme conséquence immédiate la fermeture par le gouvernement israélien des points de passage vers ce territoire et le versement d’une partie des sommes qu’il devait, à un nouveau gouvernement anti-Hamas formé en hâte par le président palestinien Abbas. Cela a permis à celui-ci de verser un salaire complet pour la première fois aux 150.000 fonctionnaires palestiniens - sauf à ceux qui avaient été embauchés par le gouvernement issu des élections de 2006 (le Hamas a répliqué en promettant qu’il assurerait le salaire de ces 10 000 personnes).

De leur côté l’Union Européenne et les Etats-Unis ont eux aussi annoncé qu’ils mettaient fin aux sanctions financières et autres imposées à l’AP, pour appuyer Abbas et ses partisans du Fatah. Ces derniers ont demandé à Israël l’autorisation d’importer en Cisjordanie du «matériel de combat» venant de Jordanie et d’Egypte: mitrailleuses, fusils d’assaut, jeeps, véhicules blindés, etc., «pour défendre le Fatah face au Hamas» (les Américains se chargent de restructurer les forces de sécurité palestiniennes «affiliées au Fatah en Cisjordanie») (7). Le gouvernement Abbas a également demandé à toutes factions palestiniennes de livrer leurs armes. Par ailleurs le gouvernement américain décidait fin juin d’augmenter de 25% son aide militaire à Israël pour atteindre les 3 milliards de dollars par an pendant dix ans; il aurait aussi accepté de vendre des avions de combat dernier cri et d’autres armes sophistiquées.

Ces derniers mois Israël a continué sans désemparer sa politique de colonisation insidieuse de la Cisjordanie, par l’implantation de colonies «illégales» mais avec l’appui gouvernemental, groupant des milliers de personnes, par la construction du fameux «Mur» qui englobe des terres palestiniennes, par le développement de «routes stratégiques» qui morcellent toujours plus le territoire et le grignotement permanent de Jérusalem pour en chasser les habitants arabes. Aujourd’hui les colonies israéliennes où vivent 240.000 colons et leurs infrastructures occupent 40% du territoire de la Cisjordanie, les 2.400.000 Palestiniens se tassant sur les 60% restants! En même temps les raids et attaques diverses ont lieu en permanence, au point de ne même plus susciter un écho dans la presse internationale, ni bien sûr la moindre protestation platonique des Etats impérialistes censés travailler à la «paix» dans cette région.

 Le dernier en date à Gaza, au moment où nous écrivons, le 14 août, a fait 6 morts (dont 4 civils) tandis qu’une centaine de personnes étaient appréhendées par les militaires israéliens et «plusieurs dizaines» kidnappées...

En dépit de cela le soutien, implicite ou explicite, à Israël, s’est renforcé, non seulement de la part de ses parrains impérialistes traditionnels, mais aussi de la plupart des Etats arabes. L’Egypte avait laissé fermer son points de passage avec la bande de Gaza de façon, bloquant au passage plus de 5000 Palestiniens à la frontière. Il a fallu une grève de la faim d’une centaine d’entre eux pour que, finalement, au bout de 2 mois, ils soient autorisés à rentrer chez eux; entre temps une quarantaine, personnes âgées, malades, sont décédées...

 L’Arabie Saoudite avait organisé en mars un sommet de la Ligue Arabe qui a proposé un accord de paix global avec Israël, où le droit au retour des réfugiés palestiniens était pour la première fois abandonné. Les dirigeants israéliens ont répondu par de belles phrases, et en affirmant que la paix avec les «ennemis» d’Israël n’était pas possible avant 3 à 5 ans: l’important pour eux est que les Etats arabes se soucient de moins en moins de soutenir les Palestiniens. Des rumeurs (démenties par Ryad) ont fait état de négociations secrètes entre Israël et l’Arabie Saoudite, avec qui les Américains ont passé de gros contrats d’armements.

En visite en Israël le 2 août Condoleezza Rice a déclaré qu’ «il y a dans les Territoires palestiniens un gouvernement dévoué aux principes de base de la paix et c’est là une occasion à ne pas manquer» (être dévoué à la paix signifie ne pas s’opposer aux intérêts et aux objectifs impérialistes); elle promettait 80 millions de dollars aux «services de sécurité palestiniens» de ce gouvernement. La ministre des Affaires étrangères israéliennes répondant de son côté qu’«Israël ne manquera pas cette occasion», expliquait vouloir profiter de la situation dans les Territoires pour arriver «à un accord avec le gouvernement modéré de Abbas» (être modéré signifie renoncer à ses revendications). Américains et Israéliens comptent en effet sur l’affaiblissement de ce qui reste des autorités palestiniennes pour leur faire accepter de nouvelles concessions dans le cadre d’une nouvelle orientation dite «Cisjordanie d’abord»: «renforcer le pouvoir de M. Abbas en normalisant les conditions de vie en Cisjordanie tout en laissant la situation se dégrader dans une bande de Gaza aux prises avec Hamas» (8), seul un minimum d’aide humanitaire étant fournie à ce territoire pour diminuer les risques d’explosion sociale.

 

Ni Abbas, ni le Hamas, ni la gauche nationaliste ne sont du côté des prolétaires !

 

Face aux affrontements entre le Fatah et Hamas, les organisations dites de gauche n’ont été capables de répondre que par des appels impuissants à l’arrêt des combats et au retour à la raison (manifestation du 14 juin à Gaza organisée par le FPLP le FDLP). Ces organisations n’étant que la queue du nationalisme, elles ne peuvent aller au delà de l’«unité nationale» au nom de la lutte contre l’ennemi israélien (9).

L’unité nationale, c’est l’unité avec les forces bourgeoises qui dominent politiquement dans l’Autorité Palestinienne comme elles dominent économiquement. Pour la bourgeoisie palestinienne, ce qui compte c’est de se voir reconnaître l’administration d’un petit bout de terre où pouvoir développer ses affaires, exploiter ses prolétaires et engranger tranquillement ses profits. Ayant abandonné ses rêves d’une grande Palestine, elle se serait résignée depuis longtemps à accepter ce que lui proposent les Israéliens et les impérialistes, si la résistance des masses à l’oppression ne la contraignait pas à jouer la comédie de la lutte nationale. L’unité nationale, aspiration classique du petit bourgeois qui redoute les affrontements entre les classes, est pour les prolétaires et les masses opprimées la formule de l’impuissance à se défendre, que ce soit contre l’oppresseur israélien ou contre l’exploiteur palestinien.

Mais en réalité ces appels à l’unité nationale lancés par les organisations nationalistes de gauche, se sont transformés prosaïquement en unité avec... le Fatah et le gouvernement de Abbas. C’est ainsi que le 13 août, répondant à un appel de ce dernier, le FPLP, le FDLP et le PPP ont organisé avec le Fatah à Gaza une manifestation de quelques centaines de personnes contre le Hamas aux cris de «Nous voulons l’unité du peuple!». Quelques jours auparavant, Nayef Hawatmeh, le vieux chef historique du FDLP, autrefois dénoncé et traqué par les Israéliens en tant que dangereux terroriste, avait été autorisé par ceux-ci à venir, pour la première fois, en Cisjordanie: c’est qu’il venait soutenir le président Abbas. Ils lui ont également permis de s’exprimer sur les ondes de la télé publique israélienne: il y a fait l’éloge du collaborateur Abbas et a légitimé en définitive la politique du gouvernement israélien en ne critiquant que son incapacité à «agir concrètement» pour la paix (11)...

Les organisations nationalistes palestiniennes, politiquement toutes bourgeoises, y compris leur frange «de gauche», achèvent ainsi leur trajectoire politique par leur reddition ignominieuse mais inévitable devant l’oppression colonialo-impérialiste.

 Il est faux d’en conclure, comme le font beaucoup de pro-Palestiniens, que le Hamas est maintenant une organisation incarnant la lutte des masses ou s’appuyant sur celle-ci. Le Hamas est une organisation tout aussi bourgeoise que les différentes factions nationalistes, seulement plus réactionnaire. En dépit de ses discours, de ses affirmations qu’il n’abandonnera pas «la résistance contre l’occupation», le Hamas n’aspire, lui aussi, qu’à se voir reconnu par l’impérialisme et Israël. Dès sa victoire à Gaza, il a multiplié les déclarations pour un accord avec Abbas et pour le maintien du gouvernement d’union nationale, au programme des plus «modérés». Il s’est bien gardé d’étendre les affrontements en Cisjordanie où pourtant il était électoralement et politiquement le plus fort. Il a proclamé qu’il était prêt à reconnaître Israël si celui-ci reconnaissait les droits des Palestiniens sur les Territoires occupés après la guerre de 1967 et arrêtait la colonisation. Il a interdit toute manifestation. En guise de démonstration de sa capacité à faire régner l’ordre à Gaza, le Hamas a réussi à faire libérer début juillet un journaliste anglais retenu depuis des mois par un clan mafieux que les services de sécurité de l’AP n’osaient pas affronter (10).

Ces états de service ont amené certains hommes politiques d’importance, comme l’ancien secrétaire d’Etat américain Colin Powell, à plaider pour une reconnaissance du Hamas et la fin du blocus afin d’éviter que Gaza ne se transforme en foyer d’instabilité: ils ne craignent pas du tout que cette organisation soit la représentante du combat des masses, mais sont bien conscients au contraire qu’elle est peut-être la seule à pouvoir les contrôler et leur imposer le respect de l’ordre impérialiste. Cette position est cependant minoritaire dans les milieux dirigeants américains en raison des liens qu’elle a encore avec l’Iran. D’autre part le contrôle de la bande de Gaza par le Hamas est jugé incertain.

Quoi qu’il en soit, les prolétaires ne peuvent accorder aucune confiance dans une organisation qui a déjà montré son vrai visage lors de la grève générale des salariés de la Fonction publique l’automne dernier: pour faire échouer la grève entamée début septembre et suivie par la majorité des 150.000 travailleurs du secteur public pour exiger le paiement de leurs salaires, le Hamas a eu recours non seulement à la propagande classique de l’unité nationale face au sionisme, mais à l’intimidation et à la répression (licenciements des supposés «meneurs»). La grève a cependant tenu ponctuée de manifestations et d’incendies de locaux du Hamas. Le 14 janvier un accord était conclu: paiement immédiat d’un mois de salaire, paiement échelonné des arriérés, paiement des frais de transport des employés durant la grève, suppression des licenciements, etc. (12). C’était en définitive une victoire remportée par les travailleurs sur un gouvernement qui se voulait inflexible.

Le gouvernement du Hamas a également pris des mesures antisociales (coupes claires dans le budget de la Santé), même si sur la question du droit des femmes il n’avait pas appliqué son programme réactionnaire.

La situation des prolétaires et des masses exploitées plongées dans une misère croissante aggravée par la crise économique provoquée par la blocus israélien, est aujourd’hui terrible. Ils sont pris en tenailles entre la pression impérialiste exercée par la soldatesque israélienne et les affrontements entre organisations bourgeoises rivales. Leur allié potentiel, le prolétariat international, paralysé par la collaboration des classes, est encore incapable de leur apporter son aide. La seule issue est pourtant celle de la lutte prolétarienne, de la lutte de classe, y compris au niveau économique élémentaire dont ils ont déjà fait preuve.

Il revient aux prolétaires des autres pays, à commencer par les prolétaires des grandes puissances impérialistes, de ne pas laisser leurs frères de classe palestiniens isolés et écrasés. Ils ont la possibilité de leur apporter non pas la charité, mais la seule aide qui soit réellement efficace: en s’engageant dans la reprise de la lutte de classe, ils peuvent en effet affaiblir «leur» impérialisme et faire sauter l’étau qui enserre les prolétaires des pays dominés. Ce serait le premier pas vers la lutte unie des prolétaires de tous les pays pour renverser le capitalisme mondial.

Cette perspective n’est pas malheureusement pas immédiate; elle est cependant infiniment plus réaliste que toutes les perspectives présentées aux prolétaires et aux masses palestiniennes depuis des décennies et qui n’ont abouti qu’à aggraver chaque fois davantage leur situation. Tant qu’ils n’auront pas la force de rompre avec ces perspectives bourgeoises pour trouver la voie de la lutte et de l’organisation de classe les choses ne changeront pas et leur sang coulera au seul profit des classes ennemies.

Solidarité de classe avec les prolétaires et les opprimés palestiniens!

Pour la reprise de la lutte de classe et la révolution communiste internationale!

 


 

(1) cf «Financial Times», 4-5 août 2007

(2) Selon l’Association of Palestinian Businessmen. cf «International Herald Tribune», 10/8/2007

(3) Rapport du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), 17/7/2007. Il s’agit d’une enquête auprès de 5000 foyers palestiniennes réalisée du 3/4 au 8/5/2007, donc avant le blocus de Gaza et son effondrement économique. (www.undp.ps).

(4) cf «L’Humanité», 1/2/2007.

(5) En fait, les impérialistes européens, tout-à-fait conscients de la nécessité du maintien de l’existence de structures étatiques afin que n’explosent pas les Territoires palestiniens, ont continué partiellement leurs versements, qui servent normalement à payer les salaires des fonctionnaires et plus précisément des policiers, en court-circuitant le gouvernement du Hamas.

(6) Mustapha Barghouti, l’ancien porte-parole de ce gouvernement qui, selon lui comprenait «les meilleurs leaders démocratiques palestiniens, pacifistes et modérés» constatait amèrement: «Le gouvernement palestinien que veut Israël est un gouvernement de collaborateurs agissant comme ses hommes de main» et il ajoutait: «Ils ne l’obtiendront jamais». C’est moins sûr... cf «International Herald Tribune», 7-8/7/2007.

(7) Les Israéliens sont réticents à ses livraisons parce qu’une partie des 5000 fusils d’assaut fournis au Fatah pour combattre le Hamas ont fini entre les mains de ce dernier! cf «Haaretz», 9/8/2007, traduit par ISM-France.

(8) cf «Le Monde», 20/6/2007.

(9) Voir le communiqué du FPLP du 25/6/2007, signé par une ribambelle d’organisations néo-staliniennes arabes: «Le peuple palestinien a besoin aujourd’hui plus que jamais de renforcer l’unité nationale, de refuser la division et les luttes fratricides, pour unir la patrie et le peuple, s’attacher à ses objectifs nationaux et ses droits historiques à un Etat palestinien démocratique» ou celui du FPLP le 29/6/2007: «Nous appelons l’ensemble de notre peuple, le Fatah et Hamas, au retour à la raison et à la conscience des intérêts nationaux. Nous appelons notre peuple à l’unité, à la cohésion, au dépassement des blessures et des souffrances, par la condamnation des solutions sanglantes et la réprobation de la logique insurrectionnelle de quelque côté qu’elle soit» Amen.

(10) Le porte-parole du Hamas déclarait espérer que le message de la libération du journaliste «atteindrait toute l’Europe et les pays arabes et islamiques et convaincrait leurs gouvernements de traiter avec Hamas» cf «Financial Times», 5/7/2007.

(11) cf «El Moudjahid», 10/8/2007

(12) www.imemc.org, 14/1/2007.

 

Particommuniste international

www.pcint.org

 

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