Mars 1919: Fondation de l’Internationale Communiste

(«le prolétaire»; N° 493; Mai-Juin-Juil.- Août 2009)

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Août 1914: l’éclatement de la guerre mondiale s’accompagne d’une catastrophe sans précédent pour le mouvement d’émancipation du prolétariat, catastrophe sans laquelle les classes dominantes n’auraient pu si facilement jeter des millions d’hommes dans cette gigantesque boucherie: reniant toutes leurs déclarations et tous leurs engagements les plus solennels, les partis socialistes et les organisations ouvrières de la plupart des pays se rallient sans hésiter à la défense de la patrie, adhèrent à «l’union sacrée» avec la bourgeoisie qui implique pour la classe ouvrière de renoncer à défendre ses intérêts de classe et d’aller servir de chair à canon sur les champs de bataille. Au moment décisif, les prolétaires se retrouvent isolés, sans organisation, face à la toute puissance de la gendarmerie et de la machinerie d’Etat qui distribue les appels à rejoindre les casernes et qui interdit les grèves. L’Internationale, constituée pour unir les prolétaires de toutes les nations dans leur lutte contre le capitalisme, s’effondre sous les appels des dirigeants socialistes et ouvriers aux prolétaires de s’entre-égorger pour défendre «leur propre» nation, «leur propre» Etat, «leur propre» capitalisme! L’Internationale, dira sentencieusement le grand pontife social-démocrate Kautsky, est un instrument de temps de paix et non de temps de guerre. Autrement dit, au moment où elle serait le plus nécessaire, elle ne sert à rien...

A peine arrivé en Suisse en provenance de Galicie, Lénine rédigea fin août des «Thèses sur la guerre» qui furent discutées par le groupe bolchevik de Berne, puis envoyées clandestinement en Russie et dans les autres pays où existaient, dans l’émigration, des sections du parti.

Après avoir caractérisé la guerre en cours d’impérialiste et flétri la «trahison pure et simple du socialisme» par les chefs des partis socialistes allemand, belge et français, ces thèses affirment à leur point IV que la faillite de la IIe Internationale «a pour cause fondamentale la prédominance au sein de l’Internationale de l’opportunisme petit-bourgeois (...). Les opportunistes avaient préparé de longue date la faillite de la IIe Internationale en répudiant la révolution socialiste pour lui substituer le réformisme bourgeois; en répudiant la lutte des classes et la nécessité de la transformer, le cas échéant, en guerre civile; en prêchant le chauvinisme bourgeois sous couleur de patriotisme et de défense de la patrie (...); en se bornant, dans la lutte contre le militarisme, à un point de vue sentimental petit-bourgeois, au lieu d’admettre la nécessité de la guerre révolutionnaire des prolétaires de tous les pays contre la bourgeoisie de tous les pays; en faisant un fétiche de la légalité et du parlementarisme bourgeois (...) en oubliant qu’aux époques de crise, les formes illégales d’organisation deviennent indispensables» (1).

Lénine expliquera ailleurs que le courant dit «opportuniste», qui reflète la poussée de l’influence petite-bourgeoise dans le mouvement et dans les organisations ouvrières, a une base matérielle et sociale: les couches dites d’ «aristocratie ouvrière» à qui la bourgeoisie concède une situation privilégiée par rapport à la masse prolétarienne afin de les attacher à la préservation de l’ordre établi. Comme mots d’ordre de la période présente, les thèses de Lénine précisent:

«Premièrement, vaste propagande, dans l’armée comme sur le théâtre des opérations, en faveur de la révolution socialiste et de la nécessité de tourner les armes non pas contre ses frères, les esclaves salariés des autres pays, mais contre les gouvernements et les partis réactionnaires et bourgeois de tous les pays. Nécessité absolue d’organiser des cellules et des groupes illégaux dans les armées de toutes les nations afin d’y mener cette propagande dans toutes les langues. Lutte impitoyable contre le chauvinisme et le “patriotisme” des petits bourgeois de tous les pays, sans exception. En appeler absolument, contre les leaders de l’Internationale actuelle qui ont trahi le socialisme, à la conscience révolutionnaire des masses ouvrières sur lesquelles retombe tout le poids de la guerre et qui, dans la plupart des cas, sont hostiles au chauvinisme et à l’opportunisme» (2).

Quelques semaines plus tard, Lénine traçait publiquement pour la première fois la perspective d’une nouvelle Internationale:

«L’action visant à transformer la guerre des peuples en guerre civile est la seule action socialiste à l’époque du conflit impérialiste armé des bourgeoisies de toutes les nations. A bas la niaise sentimentalité sur “la paix à tout prix”! Levons le drapeau de la guerre civile! La fable de la “dernière guerre” est un songe creux et nuisible. (...) Si ce n’est aujourd’hui, ce sera demain, si ce n’est au cours de la présente guerre, ce sera dans la période qui suivra, si ce n’est durant cette guerre, cela sera pendant la prochaine, le drapeau de la guerre civile du prolétariat deviendra le point de ralliement non seulement de centaines de milliers d’ouvriers conscients, mais aussi de millions de semi-prolétaires et de petits-bourgeois aujourd’hui bernés par le chauvinisme, et que les horreurs de la guerre, au lieu de les épouvanter et de les abrutir seulement, vont éclairer, instruire, éveiller, organiser, tremper et préparer à la guerre contre la bourgeoisie de “leur propre” pays et des pays “étrangers”. La IIe Internationale est morte, vaincue par l’opportunisme. A bas l’opportunisme, et vive la IIIe Internationale débarrassée non seulement des “transfuges” (...), mais aussi de l’opportunisme! (...) A la IIIe Internationale revient la tâche d’organiser les forces du prolétariat en vue de l’assaut révolutionnaire contre les gouvernements capitalistes, de la guerre civile contre la bourgeoisie de tous les pays pour le pouvoir politique, pour la victoire du socialisme!» (3).

Ces lignes datent du début de la guerre mondiale. Il faudra attendre plus de 4 ans, il faudra attendre que se renouent les contacts internationaux, que se tiennent les premières réunions internationales (Zimmerwald, Kienthal, etc.) encore politiquement incertaines (4) et que se développe la lutte politique des bolcheviks; il faudra attendre la fin de cette guerre et l’effervescence sociale et politique sur laquelle elle déboucha; il faudra attendre surtout la révolution prolétarienne en Russie et l’instauration de la dictature du prolétariat, pour que cette perspective de constitution de la IIIe Internationale puisse enfin se concrétiser.

Lorsque le Congrès se réunit à Moscou (Lénine avait espéré qu’il se tienne «légalement en Allemagne ou illégalement en Hollande»), la vague révolutionnaire internationale n’a pas encore reflué, même si elle a subi une première défaite en Allemagne avec l’écrasement des Spartakistes et l’assassinat de Luxemburg et Liebknecht. C’est à bon droit que la plate-forme de l’Internationale Communiste déclare:

«La guerre impérialiste s’est transformée en guerre civile. La nouvelle époque est née: l’époque de la désagrégation du capitalisme, de son effondrement intérieur. L’époque de la révolution communiste du prolétariat.» De son côté le «Manifeste de l’Internationale Communiste aux prolétaires du monde entier», posait le problème historique:

«En d’autres termes, l’humanité travailleuse toute entière deviendra-t-elle l’esclave tributaire d’une clique mondiale triomphante qui, sous l’enseigne de la Société des nations, au moyen d’une armée «internationale» et d’une flotte «internationale», pillera et étranglera les uns, jettera des miettes aux autres, mais toujours et partout enchaînera le prolétariat dans le seul but de maintenir sa propre domination? Ou bien la classe ouvrière d’Europe et des pays avancés du reste du monde s’emparera-t-elle de la vie économique, même désorganisée et détruite, afin d’assurer sa reconstruction sur des bases socialistes?

Abréger l’époque de crise actuelle n’est possible que par les méthodes de la dictature du prolétariat qui ne regarde pas vers le passé, qui ne tient compte ni des privilèges héréditaires ni du droit de propriété, mais uniquement de la nécessité de sauver les masses affamées, qui mobilise à cet effet tous les moyens et toutes les forces, décrète pour tout le monde l’obligation du travail, institue le régime de la discipline du travail afin de guérir en quelques années les plaies béantes de la guerre, mais aussi d’élever l’humanité à des sommets nouveaux et insoupçonnés» (...). Pour réorienter le mouvement prolétarien sur la juste voie de classe, pour constituer son organisation de classe, la rupture avec tous les faux socialistes est indispensable; le «Manifeste» se termine ainsi:

«Si la guerre de 1870 porta un coup à la Première Internationale en dévoilant le fait que derrière son programme social-révolutionnaire, il n’y avait pas encore de force organisée des masses, la guerre de 1914 acheva la Deuxième Internationale en montrant qu’au dessus des masses ouvrières fortement soudées se tenaient des partis qui s’étaient transformés en organes dociles de l’Etat bourgeois. Ce n’est pas vrai seulement des social-patriotes qui sont passés de nos jours ouvertement dans le camp de la bourgeoisie en devenant ses agents de confiance préférés et les bourreaux les plus sûrs de al classe ouvrière, mais aussi des centristes indécis et inconstants qui s’efforcent de nos jours de restaurer la IIe Internationale (...). La lutte contre le centre socialiste est la condition indispensable du succès de la lutte contre l’impérialisme.

(...) Nous nous considérons, nous communistes, rassemblés dans la IIIe Internationale, comme les continuateurs des efforts héroïques et du martyre de toute une longue série de générations révolutionnaires, depuis Babeuf jusqu’à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Si la Ie Internationale a prévu le développement de l’histoire et préparé les voies, si la IIe Internationale a rassemblé et organisé des millions de prolétaires, la IIIe Internationale, elle, est l’Internationale de l’action de masse ouverte, de la réalisation révolutionnaire, l’Internationale de l’action. La critique socialiste a suffisamment stigmatisé l’univers bourgeois. La tâche du parti communiste international consiste à renverser cet ordre social et à édifier à sa place le régime socialiste.

(...) Sous la bannière des conseils ouvriers, de la lutte révolutionnaire pour le pouvoir et la dictature du prolétariat, sous la bannière de la IIIe Internationale, prolétaires de tous les pays, unissez-vous!» (5).

 La Plate-forme de l’Internationale met à son premier point la conquête du pouvoir politique. Elle explique que cette conquête signifie, contrairement aux falsifications du réformisme, «la destruction du pouvoir politique de la bourgeoisie. (...) La conquête du pouvoir politique ne peut consister en un simple changement de personnes dans les ministères, mais signifie la destruction de l’appareil d’Etat ennemi, la prise en main de la force réelle; le désarmement de la bourgeoisie, du corps d’officiers contre-révolutionnaires, des gardes blancs, l’armement du prolétariat, des soldats révolutionnaires et de la garde rouge ouvrière; la destitution de tous les juges bourgeois et l’organisation des tribunaux prolétariens, la destruction du fonctionnarisme réactionnaire et la création de nouveaux organes d’administration prolétariens».

Le deuxième point, démocratie et dictature, réfute les mensonges de la démocratie bourgeoise et réaffirme le sens de l’Etat prolétarien: «Comme tout Etat, l’Etat prolétarien est un appareil de contrainte et cet appareil est maintenant dirigé contre les ennemis de la classe ouvrière. Sa mission est de briser et de rendre impossible la résistance des exploiteurs qui emploient dans leur lutte désespérée tous les moyens pour étouffer la révolution dans le sang». De son côté, «la prétendue démocratie, c’est-à-dire la démocratie bourgeoise, n’est rien d’autre que la dictature bourgeoise déguisée. La “volonté populaire” tant prônée est une fiction comme l’unité du peuple. En fait il n’existe que des classes dont les intérêts antagonistes sont irréductibles. Et comme la bourgeoisie n’est qu’une petite minorité, elle utilise cette fiction, cette prétendue “volonté populaire” nationale afin d’affermir sous couvert de belles phrases, sa domination sur la classe ouvrière, et de lui imposer sa volonté de classe. (...) L’essence de la démocratie bourgeoise réside dans la reconnaissance purement formelle des droits et des libertés, précisément inaccessibles au prolétariat et aux éléments semi-prolétariens, du fait de leur manque de ressources matérielles».

Le troisième point, l’expropriation de la bourgeoisie et la socialisation de la production, rappelle que «la dictature prolétarienne doit réaliser l’expropriation de la grande bourgeoisie et des grands propriétaires fonciers et faire des moyens de production et de transport la propriété collective de l’Etat prolétarien» (les entreprises de moindre importance devant être socialisées et unifiées petit à petit). Cette expropriation «n’entraîne aucun partage des moyens de production et de transport. Au contraire, sa tâche est de réaliser une plus grande centralisation des forces productives et de subordonner l’ensemble de la production à un plan unique».

Enfin le quatrième point, le chemin de la victoire, écarte toutes les voies pacifistes, légalistes et parlementaires: «La période révolutionnaire exige que le prolétariat use d’une méthode de lutte qui concentre toute son énergie, à savoir l’action directe des masses jusque et y compris à sa suite logique, le choc direct, la guerre déclarée avec la machine d’Etat bourgeois. A ce but doivent être subordonnés tous les autres moyens tels que, par exemple, l’utilisation révolutionnaire du parlementarisme bourgeois». Elle définit la nouvelle Internationale comme véritablement non-nationale et anti-impérialiste: «L’Internationale, qui subordonnera les intérêts dits nationaux aux intérêts de la révolution mondiale, réalisera ainsi l’entraide des prolétaires des différents pays», et contrairement à l’Internationale socialiste jaune, «soutiendra les peuples exploités des colonies dans leur lutte contre l’impérialisme, afin de hâter l’effondrement du système impérialiste mondial».

 

*   *   *

 

Le Congrès de mars 1919 était sans aucun doute peu représentatif au sens banalement quantitatif - on pourrait dire démocratique - du terme: très peu de délégués de pays occidentaux avaient pu arriver jusqu’à Moscou et, à l’exception de l’Allemagne ils ne représentaient pas de partis ou de groupes politiquement déterminés (6); la fondation de la nouvelle Internationale, du parti international du prolétariat, était cependant une nécessité historique rendue encore plus pressante par l’entrée en lutte de millions de prolétaires et pas seulement en Europe. Cependant l’immaturité politique du mouvement prolétarien en Europe, déboussolé par de longues années de praxis réformiste et démocratique, faisait que c’était sur les épaules du seul parti russe que reposaient pratiquement tous les efforts d’orientation et de constitution de l’Internationale, alors même qu’il se débattait déjà sous le poids exténuant de la défense du pouvoir prolétarien en Russie face aux interventions militaires de l’impérialisme et aux oscillations des multitudes paysannes.

A la seule exception du parti communiste d’Italie, les jeunes sections de l’Internationale qui se constituèrent au cours de cette période par des ruptures au sein des vieux partis sociaux-démocrates, contenaient en leur sein toute une série d’orientations, de traditions, d’influences hétérogènes qui débouchèrent sur des crises internes répétées et finirent par désorienter les dirigeants bolcheviks eux-mêmes en les poussant dans la voie de tactiques «élastiques». Si les premiers Congrès de l’Internationale réalisèrent un travail de restauration intégrale des fondements programmatiques et théoriques du mouvement communiste, il n’en fut pas de même pas sur le plan de la tactique. Alors qu’il aurait fallu suivre dans l’Europe capitaliste occidentale des lignes tactiques beaucoup plus strictes que dans la Russie tsariste (où par exemple les illusions démocratiques n’existaient pratiquement pas et où une alliance avec d’autres classes était imposée par la nécessité de renverser les structures héritées de la féodalité), les difficultés du pouvoir prolétarien pressèrent les bolcheviks de trouver les moyens d’y accélérer la maturation révolutionnaire par des expédients tactiques de plus en plus en contradiction avec ces fondements théoriques et programmatiques: du «parlementarisme révolutionnaire» au «front unique» politique pour arriver au funeste mot d’ordre du «gouvernement ouvrier» au nom duquel l’Internationale tenta de provoquer en 1923 la révolution en Allemagne - et échoua misérablement, comme c’était inévitable (7).

Nous ne pouvons pas revenir ici sur notre analyse de l’affaiblissement progressif de l’Internationale Communiste jusqu’à sa «rechute dans l’opportunisme» qui la transforma en simple instrument du capitalisme russe triomphant sous Staline (8). Sa dégénérescence, parallèle à la dégénérescence du pouvoir prolétarien dramatiquement isolé en Russie, n’occulte en rien le fait que la constitution de l’Internationale Communiste et ses efforts pour devenir un véritable parti communiste international, représentent la plus haute conquête de la révolution d’Octobre et de la vague révolutionnaire internationale du premier après-guerre.

Le futur parti communiste mondial indispensable pour mener à la victoire la révolution prolétarienne internationale de demain, ne pourra se constituer et se développer que sur la base du bilan complet de la trajectoire de l’Internationale Communiste, à commencer par le besoin vital de la plus grande homogénéité possible entre la théorie, le programme et l’action tactique. Alors il pourra reprendre à son compte les paroles finales de la plate-forme de 1919:

«L’Internationale Communiste appelle le prolétariat mondial à la lutte décisive. Arme contre arme! Violence contre violence! A bas la conspiration impérialiste du capital! Vive la République internationale des Conseils prolétariens!».

 


 

(1) cf Lénine, «Les tâches de la social-démocratie révolutionnaire dans la guerre européenne», Oeuvres, tome 21. Ce texte était signé: «résolution d’un groupe de social-démocrates».

(2) ibidem. Cette résolution avançait aussi le mot d’ordre des «Etats-Unis républicains d’Europe». Quelques mois plus tard, Lénine fera une critique à fond de ce mot d’ordre parce qu’il pouvait signifier une alliance des Etats impérialistes européens pour exploiter le reste du monde.

(3) cf Lénine, «La situation et les tâches de l’Internationale socialiste», Oeuvres, tome 21, pp 34-35.

(4) Voir: «A 90 ans de la Conférence de Zimmerwald» sur «Le Prolétaire» n°478.

(5) Les citations du Manifeste et de la Plate-Forme de l’Internationale Communiste sont tirées de «Premier Congrès de l’Internationale Communiste», E.D.I., 1974.

(6) On sait que Rosa Luxemburg avait donné la consigne au délégué allemand de ne pas se prononcer pour la constitution immédiate de la IIIe Internationale. Selon Hugo Eberlein, elle estimait qu’«il est absolument nécessaire de créer une nouvelle internationale révolutionnaire clairement opposée à la IIe Internationale réformiste»; cependant en l’absence d’autres partis communiste en Europe, elle estimait sa création immédiate prématurée, préférant attendre quelques mois. cf «The German revolution and the debate on soviet power», Pathfinder 1986, p. 542.

(7) Pour les répercussions de cet échec dans le parti russe et l’Internationale, voir A. Bordiga, «La question Trotsky», sur «Le Prolétaire» n°490.

(8) Le lecteur peut se reporter, entre autres, à notre recueil «Défense de la continuité du programme communiste», Textes du PCInt. n°7

 

 

Parti communiste international

www.pcint.org

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