Incidents en série à la centrale nucléaire de Paluel

Le danger mortel est que le nucléaire soit aux mains du capitalisme

(«le prolétaire»; N° 520; Juin-Juillet-Août 2016)

Retour sommaires

 

 

«Bâoum!». Ce 31 mars, les sous-traitants chargés de la maintenance ont sursauté dans les vestiaires du réacteur 2 de Paluel (Seine-Maritime). Sept étages plus bas, lors d’une opération de manutention, un générateur de vapeur usagé, mastodonte de 22 mètres de long et 465 tonnes, venait de basculer de toute sa hauteur, s’écrasant sur une piscine de déchargement de combustible.

Sérieusement endommagé par ce choc comparable à un séisme, le réacteur ne redémarrera pas de sitôt. Penaud, le patron de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire avoue que cet accident n’était pas prévu… car considéré comme impossible!».

C’est ainsi que le réseau Sortir du nucléaire (1) décrit le plus important des 22 incidents déclarés qu’a connu la centrale nucléaire de Paluel depuis mai 2015.

Les autres exemples d’incidents cités par le réseau sont légion. Par exemple, en juillet 2015, suite à une opération effectuée dans la précipitation, un feu de titane s’est déclenché sur un condenseur situé en salle des machines; maîtrisé au bout de 6 heures, il avait au passage abîmé sérieusement les équipements situés alentour. Et le 14 avril 2016, un nouveau départ de feu a déclenché le plan d’urgence interne et l’intervention des pompiers… dont le camion s’est couché sur la route à son arrivée à la centrale.

 

Une centrale au cœur du système électronucléaire

 

Cette centrale de Paluel en Seine-Maritime, construite en 1977, est une des principales centrales françaises avec ses quatre réacteurs de 1300 MW chacun. Elle se trouve sur le littoral de la Manche à une cinquantaine de kilomètres de la centrale nucléaire de Penly. Elle se situe également à une trentaine de kilomètres de Dieppe (80 000 habitants), et à une cinquantaine de kilomètres des agglomérations de Rouen (500 000 habitants) et du Havre (250 000 habitants).

A en croire EDF, cette centrale tient une place importante dans la production énergétique : « En ayant produit plus de 33 milliards de kWh en 2010 soit environ de 7% de la production d’électricité française et 35% de l’énergie consommée dans la région, la centrale nucléaire de Paluel constitue un atout essentiel pour répondre aux besoins de la consommation d’électricité en France » (2).

 

La «situation préoccupante» du parc nucléaire français

 

Après l’incident du 31 mars, une inspection de la centrale a été faite par l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) qui estime que « l’accident pourrait être dû à une défaillance dans le montage du système de levage du générateur de vapeur ou dans le dispositif. Dans sa chute, l’équipement aurait provoqué différents dégâts, notamment sur les plateaux de protection de la piscine du bâtiment qui accueille les réacteurs». L’ASN a relevé ce quelle nomme pudiquement des « anomalies » : des notices d’utilisation du système de levage distribuées aux ouvriers et aux inspecteurs, dans des formats qui ne facilitaient pas leur lecture, les toutes dernières vérifications d’éléments essentiels du dispositif de levage ont été effectuées le 20 mars 2016, soit plus de dix jours avant l’opération de transfert en elle-même. (3).

Rien d’étonnant dans cette multiplication des incidents. Le 20 janvier, le président de l’Autorité de sûreté nucléaire avait fait état d’une «situation préoccupante» car «ses demandes d’attribution de moyens humains restent lettre morte, alors même que les enjeux en matière de sûreté nucléaire, à tenir dans un avenir proche, nécessiteraient cet apport supplémentaire» (4).

Et cette situation n’est pas nouvelle. Déjà en 2011, un article de Mediapart soulignait des problèmes graves: «Fuites à répétition, rejets de gaz radioactif, déclenchements de balises d’alertes, contaminations de travailleurs depuis plus d’un mois, l’une des plus grosses centrales nucléaires françaises, le site de Paluel, en Haute-Normandie, connaît des dysfonctionnements en série. La multiplication des incidents crée un vent de panique chez les agents qui y travaillent» (5).

A l’époque, même la très pro-nucléaire Union locale CGT de Dieppe (elle revendiquait l’installation d’un réacteur EPR à Penly) s’alarmait: «Voilà de nombreux mois qu’une fuite d’iode radioactif existe dans l’une des tranches de la centrale de Paluel. (…) EDF a décidé de ne pas arrêter la tranche incriminée, et de poursuivre coûte que coûte la production (…). En attendant, elle a tout de même envoyé des salariés dans le bâtiment réacteur en pleine puissance, pour repérer l’origine de la fuite et son ampleur. Faire intervenir des salariés dans le bâtiment réacteur en puissance, c’est à dire alors que la tranche est en fonctionnement, cela ne s’est jamais vu!» (6).

Pour couronner le tout, selon un rapport officiel, les groupes électrogènes de secours des centrales nucléaires françaises sont en très mauvaise état, alors que leur panne peut faire fondre le réacteur s’il en a besoin (c’est ce qui s’est passé à Fukushima): aucun n’a été classé dans la catégorie «état correct», 44 % sont en «état dégradé» et 13 % en «état inacceptable» (7).

 

L’exploitation sauvage des «nomades du nucléaire »

 

A ces dysfonctionnements habituels, ce sont ajoutés ceux liés aux opérations de «Grand carénage» qui ont pu but de prolonger la durée de vie des réacteurs et qui doivent permettre à EDF d’engranger des profits sans devoir remplacer ses unités de production. Car aujourd’hui le nucléaire n’est plus rentable: selon l’Energy Information Administration des Etats-Unis, la mise en service d’un nouveau réacteur serait 25 % plus chère qu’une unité équivalente de production au gaz, dont le prix a fortement baissé ces dernières années (8).

Les opérations qui doivent assurer la sûreté sont dans les faits des sources de graves risques.

En effet, la loi du profit pousse EDF à réduire au minimum le coût de l’entretien et de la prolongation de vie des centrales. C’est pourquoi, EDF privilégie «le recours massif à la sous-traitance, qui concerne maintenant 80% des opérations de maintenance. Avec le phénomène de la sous-traitance en cascade, le turnover sur les chantiers et le recours à des prestataires mal payés et mal formés est monnaie courante. Sachant qu’EDF tend à réduire au maximum le temps des arrêts pour maintenance, pour réduire son manque à gagner, réaliser correctement l’ensemble des tâches demandées dans le délai donné devient alors mission impossible pour les travailleurs» (1).

Cela est même confirmé par l’ASN qui, dès 2014, relevait que 50 % des incidents découlait de la «non qualité de la maintenance» lors d’une audition dans le cadre de l’enquête parlementaire sur les coûts de la filière nucléaire, en avril 2014.

La maintenance des centrales est assurée aujourd’hui par près de 30 000 intérimaires surnommés les «nomades du nucléaire». Ils constituent le plus grand nombre des DATR [Directement affectés aux travaux sous rayonnement] plus cyniquement appelés dans l’argot professionnel «viande à rems».

Une journaliste décrivait ainsi leur quotidien : «Ils sillonnent la France en caravane et huit mois par an. Destination : les centrales nucléaires de tout l’Hexagone. Qui ont besoin d’intervenants en zone à risque, pour la maintenance annuelle. Des journées de 12h, une vie sociale à réinventer à chaque étape. Puis ils repartent. 600 km dans la nuit, vers la centrale suivante. On les appelle les «nomades du nucléaire». Ce sont eux qui supportent plus de 80% de la dose collective annuelle d’irradiation reçue dans le parc nucléaire français. […] ils sous-déclarent leurs expositions aux radiations: les intérimaires ayant atteint la dose-limite se voient interdits d’entrée en centrale. C’est leur moyen de préserver leur travail. Pas leur santé» (9).

Ces intérimaires sont très peu protégés: ils n’ont pas le droit de travailler dans les zones les plus dangereuses (oranges et rouges) mais plus de 9 doses sur 10 de radiations sont prises dans les zones ‘jaunes’ dans lesquels ils interviennent (10).

Le témoignage d’un travailleur du nucléaire publié par Lutte ouvrière permet de compléter ce sombre constat: «Des nomades qui n’ont souvent même pas de parkings ou de vestiaires quand ils arrivent nombreux au moment de ce que l’on appelle les ‘arrêts de tranche’, quand une centrale peut employer jusqu’à un millier de travailleurs sous-traitants. Ces travailleurs passent d’une entreprise à l’autre au gré des marchés perdus ou gagnés par les patrons de ces sociétés, avec des conditions de travail et de revenus à chaque fois dégradées. Ils circulent de centrale en centrale mais tous ne connaissent pas les installations, les locaux et la configuration du matériel» (11).

 

Rentabilité maximum Sécurité minimum !

 

A l’utilisation massive d’une main d’œuvre moins coûteuse et plus flexible que les agents EDF, l’entreprise fait également tourner à plein régime les unités de production pour les amortir et dégager le profit maximum.

La Fédération de l’énergie CGT – étroitement liée aux capitalistes du nucléaires, EDF en tête – confirme cette situation et dénonce les «conditions de travail déplorables dues à la pression temporelle pour respecter les délais et les coûts, dépassements horaires à répétition, ont entraîné des malfaçons et des pratiques à risques». Mais ces syndicalistes serviles, loin d’appeler à la lutte, se lamentent du « peu d’écoute dont elle fait l’objet de la part de la Direction d’EDF» (12)

Le témoignage publié par LO énonce clairement cette logique de la rentabilité: «Pour le suivi de la maintenance, il s’agit de faire toujours plus vite, il faut coordonner énormément de travaux en s’assurant que les opérations des uns ne viennent pas mettre en péril les opérations des autres et que la fiabilité d’ensemble reste garantie. Le danger augmente car les travaux se multiplient, les personnels sont différents et pas toujours au niveau requis de formation et de qualification. Il y a des cascades de sous-traitants qui interviennent. Pour superviser tout ça, la direction a essayé d’imposer aux agents un roulement de 2x12 heures de travail. (…) Auparavant, l’essentiel des travaux étaient programmés lors des arrêts des réacteurs, car les risques sont alors moindres. Maintenant, la direction essaie de programmer ces interventions réacteur en marche. Cela devient une pratique qui se banalise, alors qu’elle était impensable il y a quelques années. L’objectif poursuivi est d’exploiter les réacteurs au maximum et qu’ils fonctionnent le plus possible. Cela s’est traduit concrètement par des périodes de maintenance en délai réduit, pour garder le maximum de disponibilité sur le réseau. Les arrêts de tranche sont ainsi passés de 45 à 32 jours, soit 13 jours supplémentaires de production électrique» (11).

Pour résumer: produire plus quitte à sacrifier la sécurité des salariés et des populations !

 

Le nucléaire : un danger sous le règne du capital

 

Ce tableau noir prouve bel et bien que l’industrie nucléaire est un danger pour la population et pour les travailleurs du secteur. Mais, soyons honnêtes: Toutes les technologies, toutes les sciences sont dangereuses lorsqu’elles sont soumises aux lois du capital, de la production d’aliments par l’agriculture et l’agro-alimentaire (farines animales, OGM, pesticides...) jusqu’à la production d’hydroélectricité ou d’énergie solaire.

Si le nucléaire est dangereux, les alternatives à cette énergie sont aujourd’hui peu réalistes ou également facteurs de risques et de dégâts importants. Par exemple, une éolienne performante peut produire 5 mégawatts (à condition bien sûr qu’il y ait du vent), la centrale nucléaire de Paluel 5200 MW, soit l’équivalent de plus d’un millier d’éoliennes. Les barrages hydroélectriques sont dans un état déplorable et font courir des risques importants aux populations qui sont en aval (13). La fabrication des panneaux solaires nécessite l’utilisation de silicium (dont la production émet beaucoup de CO2) mais aussi de substances très polluantes comme le plomb, le brome et le cadmium.

Quant au charbon, il est la cause de pollution atmosphérique mais aussi de décès en masse dans les pays qui l’utilisent. C’est en particulier le cas de la Chine: 670 000 morts par an, 600 000 mineurs malades de maladies pulmonaires et une baisse de l’espérance de vie de plus de 5 ans (14).

 

Lutte de classe contre lutte écologiste

 

Le combat écologiste – y compris dans sa version écolo-socialiste genre NPA – qui entend «sortir du nucléaire» est un obstacle à la lutte de classe: il condamne a priori une activité sans condamner le mode de production qui est le générateur des risques. Les mobilisations écologistes sont des impasses pour les prolétaires car elles les détournent du combat contre le capitalisme qui est la vraie menace contre l’Humanité.

Dans Le Capital, Marx pointait déjà, à partir de l’exemple de l’agriculture, comment les progrès scientifiques et techniques deviennent des fléaux entre les mains de la bourgeoisie :

«L’exploitation la plus routinière et la plus irrationnelle est remplacée par l’application technologique de la science. (…) Plus un pays, les États-Unis du nord de l’Amérique, par exemple, se développe sur la base de la grande industrie, plus ce procès de destruction s’accomplit rapidement. La production capitaliste ne développe donc la technique et la combinaison du procès de production sociale qu’en épuisant en même temps les deux sources d’où jaillit toute richesse: la terre et le travailleur».

La responsabilité de la rentabilité capitaliste dans les dangers du nucléaire explique aussi pourquoi il est à la fois illusoire et anti-prolétarien de prétendre trouver une protection dans le recours à l’Etat, y compris sous la forme d’un «service public de l’énergie» soi-disant placé «sous le contrôle des travailleurs»: l’Etat bourgeois est au service exclusif du capitalisme et il ne peut être contrôlé par d’autres forces que des forces bourgeoises. Il devra être détruit, et non pas «contrôlé» – objectif impossible –, par les prolétaires!

 

Pour une défense classiste des travailleurs du nucléaire !

 

Les communistes doivent dénoncer le nucléaire civil et militaire car c’est un réel danger entre les mains des capitalistes. Pour autant, les communistes ne peuvent mener le combat sans défendre les travailleurs du secteur électronucléaire – premières victimes de la politique mortifère des industriels – en articulant leurs revendications avec les intérêts généraux du prolétariat.

Des revendications de classe doivent avoir comme point de départ la défense inconditionnelle des prolétaires du nucléaire:

 

-intégration des sous-traitants dans les entreprises donneuses d’ordre, même travail - même salaire - mêmes garanties statutaires

-amélioration des conditions de travail: baisse du temps de travail et abaissement de l’âge de départ à la retraite

-maintien intégral du salaire en cas de reconversion des industries nucléaires

 

 A cela s’ajoute également un combat à la fois pour la sûreté des populations, et pour la sûreté des travailleurs du nucléaire. Un des points de départ est de faire sauter l’omerta qui règne en France autour du nucléaire, omerta entretenu par les politiciens de tous bords, par les élus locaux qui bénéficient largement des cadeaux d’EDF, par les syndicats collabo – CGT en tête – qui s’engraissent quand les profits d’EDF augmentent.

S’il existait un syndicalisme de classe, il se battrait dans les centrales nucléaires – mais aussi dans les régions et les quartiers ouvriers menacés – pour que se mettent en place de réels comités d’hygiène et de sécurité (pas les CHSCT officiels cogérés par le patronat et le collaborationnisme syndical dans le cadre du «dialogue social»). Ces organismes de lutte, indépendants du patronat et de la défense de l’entreprise et de l’économie nationale, devraient avoir comme but de surveiller et défendre les conditions de travail des travailleurs des centrales et en particulier les conditions de sécurité. Ils seraient des points d’appui pour permettre d’arracher l’arrêt des centrales lorsqu’elles menacent la santé et la vie des prolétaires.

 

Une seule issue : détruire le capitalisme, ce système de malheur !

 

Bien entendu, le combat contre les risques nucléaires, au même titre que le combat contre tous les effets toxiques de la production capitaliste, fait partie du combat quotidien contre le capital. Mais pour prendre tout son sens et toute son efficacité, cette lutte de résistance quotidienne doit s’inscrire dans une perspective plus large: celle de la lutte contre le système capitaliste tout entier, ayant comme perspective d’en finir avec la société bourgeoise et d’instaurer la société communiste. Il n’existe pas sous le capitalisme de technique ou de production qui ne s’accompagne pas de dangers pour les prolétaires et de risques plus ou moins graves de pollution et de catastrophes pour les populations.

Les adeptes écologistes du «développement durable» comme ceux de la «décroissance» prônent un capitalisme propre: ils ne peuvent servir en réalité que les intérêts de la défense du capitalisme en détournant ainsi les prolétaires de la seule solution possible aux innombrables méfaits de ce mode de production: la révolution prolétarienne internationale. En accomplissant cette révolution de classe, le prolétariat ne réalisera pas seulement sa propre émancipation, il libérera en même temps toute l’humanité du joug capitaliste, ouvrant la voie à un développement sans précédent de l’espèce humaine, basé sur des rapports harmonieux et non plus antagoniques entre les individus et entre l’homme et le nature.

 


 

(1) «Centrale de Paluel : le rafistolage des réacteurs vire déjà au carnage», 27 avril 2016

(2) «La centrale nucléaire de Paluel, au service d’une production d’électricité sûre, compétitive et sans CO2, au cœur de la région de Haute-Normandie», dossier de presse, février 2011

(3) «Chute d’un générateur dans une centrale nucléaire de Seine-Maritime. Des défaillances, selon l’ASN», normandie-actu.fr, 13 avril 2016

(4) «Normandie. Centrales nucléaires. L’Autorité de sûreté nucléaire dénonce un manque de moyens», 22 janvier 2016

(5) Jade Lindgaard, «Nucléaire: incidents en série à la centrale de Paluel», Mediapart 22 juin 2011

(6) «Centrale de Paluel: EDF sur les traces de Tepco?», cgt-dieppe.fr, 16 juin 2011

(7) «Centrales nucléaires: un rapport alarmant sur l’état des générateurs de secours», europe1.fr, 16 mars

(8) «Centrales nucléaire: succession d’incidents aux Etats-Unis», 17 mars 2016

(9) Elsa Fayner, «Au cœur des centrales françaises, les intérimaires du nucléaire», marianne.fr, 19 mars 2011

(10) Interview de Michel Lallier, secrétaire du CHSCT de la centrale de Chinon, Hesa Newsletter, mars 2006

(11) «Sortir du nucléaire ? Avant tout, sortir du capitalisme!», Lutte de classe, n°137, été 2011

(12) Communiqué de la FNME-CGT, «Paluel : Accident de manutention d’un générateur de vapeur», avril 2016

(13) Marc Laimé «Des brèches dans la sécurité des barrages», Manière de voir, février-mars 2011

(14) «Moins effrayant que l’atome, le charbon provoque des milliers de morts chaque année dans le monde», Les Echos, 25 mars 2011; «Chine: la consommation de charbon aurait fait 670.000 victimes en 2012», itele.fr, 7 novembre 2014 ; «Dans le nord de la Chine, le charbon gratuit a coûté cinq ans et demi d’espérance de vie», Le Monde, 10 juillet 2013

 

 

Parti communiste international

www.pcint.org

 

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