Sénégal :

Ce n’est pas la démocratie que doivent défendre les prolétaires, mais leurs intérêts de classe !

Contre toutes les cliques bourgeoises, contre l’impérialisme et le chauvinisme: Lutte de classe !

(«le prolétaire»; N° 540; Février-Mai 2021)

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Le Sénégal, « bon élève » de la démocratie en Afrique de l’Ouest et une des places fortes de l’impérialisme français sur le continent, est secoué depuis plusieurs jours par de violentes émeutes. Le pouvoir a répondu aux manifestations, contre l’arrestation de l’opposant Sonko, par une sanglante répression : ses troupes, secondées par des nervis casqués et armés de gourdins, ont à plusieurs occasions tiré à balles réelles sur les manifestants Selon les médias la répression des manifestations dans différentes villes jusqu’au 6 mars avait fait « au moins » 6 morts. Seules les chaînes de télévision proches du pouvoir ont été autorisées à émettre (et elles sont devenus la cible des émeutiers), le pouvoir a instauré des restrictions à l’internet, etc., interdit pendant un mois toute manifestation et tout rassemblement (au nom de la lutte contre la pandémie !).

Les manifestations se sont accompagnées d’actes de pillage qui ont visé en particulier les intérêts des entreprises françaises, symboles de la domination impérialiste.

Bien entendu, le traitement médiatico-politique des manifestations en France a insisté sur les pillages et n’a pas eu le même ton indigné vis-à-vis des autorités que lors des manifestations en Biélorussie ou en Birmanie.

 

UN PAYS SOUS LA DOMINATION DE L’IMPERIALISME FRANÇAIS

 

La France est encore fortement présente en Afrique de l’Ouest que ce soit au niveau économique ou par la présence militaire.

La dernière base française au Sénégal a été fermée en 2010 mais selon le ministère français des Armées : « Depuis le 1er août 2011, suite au traité signé entre la France et le Sénégal, les 400 militaires et civils des éléments français au Sénégal (EFS) constituent, à Dakar, un “pôle opérationnel de coopération” à vocation régionale. Les principales missions consistent à assurer la défense et la sécurité des ressortissants français, appuyer nos déploiements opérationnels dans la région et contribuer à la coopération militaire régionale. Les EFS disposent par ailleurs de la capacité d’accueillir, de soutenir voire de commander une force interarmées projetée. » (1) La base a officiellement disparu mais des troupes sont stationnées à proximité du principal aéroport du pays dans une base qui n’en est pas officiellement une…

L’impérialisme français peut ainsi toujours utiliser le Sénégal qui reste intégré à son dispositif militaire de surveillance et d’intervention.

Dans l’économie, la présence française est également très forte comme dans toute l’Afrique de l’Ouest. Dans cette région, on retrouve une large part des multinationales françaises : LVMH, Bouygues, Bolloré, Pinault, Bureau Veritas, CMA-CGM, Lafarge, Total, Vinci, Véolia, BNP Paribas, Natixis, Crédit Agricole, Accor, Gaz de France, Michelin, Orange, Air France, les groupes Castel et Compagnie Fruitière dans l’agroalimentaire…

Cette présence au Sénégal est favorisée par l’actuelle présidence. C’est ce que dénonce par exemple un opposant : « le président Macky Sall semble marcher à merveille dans le sillage de ces gérants des entreprises de l’Occident en général et de la France en particulier. Après entre autres – tant la liste est longue - les louanges des bienfaits du franc CFA pourtant combattu férocement par de nombreux militants patriotes et panafricains pour ses effets nocifs sur les économies des pays où il a cours ; l’octroi scandaleux à Total d’un contrat d’exploitation de pétrole ; la signature complaisante d’un autre contrat très onéreux pour la construction du TER qui est encore à quai, enseveli dans la poussière ; la gestion peu bénéfique pour le pays de l’autoroute à péage confiée à Eiffage, les immixtions fréquentes et irrespectueuses des différents ambassadeurs français dans nombre de nos affaires internes ces dernières années, etc. » (2)

L’Afrique de l’Ouest appartient donc encore au « pré carré » français même si celui-ci est fragilisé par la rapacité de ses concurrents, en particulier avec la montée en puissance chinoise et russe. L’impérialisme français est donc un acteur important de la crise actuelle, même s’il demeure pour l’instant tapi dans l’ombre.

 

DERRIERE L’AFFRONTEMENT ENTRE CLIQUES BOURGEOISES, LE SPECTRE DE LA COLERE SOCIALE

 

Selon le quotidien français Le Monde, « L’arrestation, mercredi, de M. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et pressenti comme un des principaux concurrents de celle de 2024, a provoqué la colère de ses partisans, mais aussi, disent de nombreux Sénégalais, porté à son comble les frustrations suscitées par les conditions de vie depuis la pandémie de Covid-19. Dans la foule, beaucoup exprimaient leur ressentiment contre le président Macky Sall. » (3).

La situation des classes laborieuses au Sénégal est dramatique (4). Les salaires sont très bas : pour ceux qui disposent d’un emploi fixe, le salaire mensuel moyen est officiellement de 145 euros par mois et le salaire minimum de 90 euros ; mais 30% des travailleurs touchent moins de 55 euros par mois. Le taux de chômage était officiellement de 16,9% fin 2019, mais un rapport de l’OIT publié à l’automne dernier donnait le chiffre de 48% ! Selon la Banque Africaine de Développement, le nombre de chômeurs et de travailleurs précaires dépasse les 70% ; le taux de chômage est particulièrement élevé parmi les diplômés : les promesses de Mack Sall de créer plus d’un million d’emplois après son élection se sont envolées sans laisser de traces.

Dans cette situation où les petits boulots précaires sont pour beaucoup le seul moyen de survivre, les mesures de couvre-feu décidées par le gouvernement pour combattre la Covid ont été désastreuses pour les masses pauvres. Elles avaient déjà suscité des émeutes au mois de juin.

C’est cette situation de profonde misère économique et sociale dans le cadre de la domination impérialiste qui nourrit la contestation utilisée par les démagogues bourgeois, à commencer par Sonko: « Il fait souvent mouche en dénonçant l'endettement de l'Etat, la pauvreté, l'insécurité alimentaire ou encore les systèmes sanitaire et éducatif en ruines» et « “Sans complexe vis-à-vis des Français ou des Américains”, Ousmane Sonko veut renégocier les contrats avec les multinationales et prône une sortie “responsable et intelligente” du franc CFA, perçu comme un symbole postcolonial» (5).

Pour soutenir ses ambitions, Sonko dispose de son parti : le PASTEF, « Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité », « fondé en janvier 2014 par des jeunes cadres de l’administration publique sénégalaise, du secteur privé, des professions libérales, des milieux enseignants et des hommes d’affaires qui, pour la plupart, n’ont jamais fait de la politique » (6).

 

LA DEMOCRATIE SENEGALAISE SE BLINDE

 

En Afrique, le Sénégal « fait traditionnellement bonne figure démocratique avec son retour précoce au pluralisme politique encadré (1976), puis libéralisé (1983), sa liberté de la presse et ses deux alternances de 2000 et 2012. Les réalités institutionnelles sont, cependant, souvent moins reluisantes que l’image de vitrine démocratique entretenue par la presse internationale. » (7)

En réalité le régime a toujours fait tomber son masque démocratique lorsqu’il se sentait menacé. La tension sociale augmentant, le pouvoir manie de nouveau la trique contre les masses et même contre les démagogues qui veulent s’appuyer sur le mécontentement général. Comme ailleurs, la démocratie se blinde avec « une réforme de la loi électorale qui a suscité le courroux de l’opposition. De fait, celle-ci durcit les conditions de parrainage requises pour briguer le fauteuil présidentiel, pouvant laisser croire à une tentative d’en écarter tout challenger » et « d’autres dérives, bien réelles : depuis 2012, nombre d’opposants ont séjourné en prison pour les motifs les plus divers, et les deux principaux adversaires du président sortant (Karim Wade et Khalifa Sall) ont fait l’objet de condamnations sujettes à polémique. Les manifestations sont régulièrement interdites par la préfecture de Dakar et l’organisation des dernières législatives a été marquée par des manquements évidents de la part d’un ministère de l’Intérieur aux mains du parti au pouvoir (l’Alliance pour la République, APR). » (8)

Cette démocratie trouve pourtant de fidèles larbins dans les partis « socialiste » et « communiste ».

 

« SOCIALISTES » ET « COMMUNISTES », FIDELES SOUTIENS DE LA DEMOCRATIE BOURGEOISE

 

Fidèles à leur haine de la contestation sociale et de la révolte, le Parti Socialiste (membre de l’Internationale Socialiste) et le Parti de l'indépendance et du travail (PIT), lié au PCF (9), ont une nouvelle fois montré leur caractère fondamentalement contre-révolutionnaire.

Le PS dénonce des « forces obscurantistes et déstabilisatrices qui s’attaquent à notre pays », « exprime son soutien total aux forces de défense et de sécurité qui font tout pour ramener l’ordre » et « réaffirme son soutien indéfectible au Chef de l’Etat, le Président Macky Sall ». (10)

Le PIT dénonce une « conspiration » étrangère, « les “pro démocratie”, inventés de toute pièce par les grandes puissances occidentales, et véhiculés par leurs médias et leurs organisations de ” Défense de la Démocratie et des droits de l’homme” » et les « ”pro démocratie” et les salafistes [qui] ont décidé de déclencher leur mouvement de déstabilisation du Sénégal ». Il présente le Sénégal comme « une référence d’Etat démocratique, respectueux des droits et libertés de ses citoyens » et appelle « les patriotes, républicains, et démocrates, du Sénégal, au pays et dans la diaspora, [à] barrer la route aux djihadistes et aux velléités indépendantistes en Casamance » (11).

Tout cela se passe de commentaires !

 

UNE « EXTREME » GAUCHE A LA PERPETUELLE RECHERCHE D’UN PARRAIN BOURGEOIS

 

Les trotskistes et les maoïstes ont été fragilisés au début du siècle par leur soutien à la droite libérale. D’après les trotskystes de la IVe Internationale, ils avaient construit un parti « large » en 1991 : And-Jef/PADS (parti africain pour la démocratie et le socialisme), « organisation issue de la fusion de trois groupes d'extrême gauche: And-Jef (Agir ensemble, d'origine maoïste), l'Union démocratique populaire (UDP, elle aussi d'origine maoïste) et notre section sénégalaise, l'Organisation socialiste des travailleurs » (12).

A l’élection présidentielle de 2000, une grande partie de l’« extrême » gauche participa à la coalition de la droite libérale contre le « socialiste » Abou Diouf dans un « pôle de la gauche […] composé des partis suivants : Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT), Parti de l’indépendance et du travail (PIT), And Jef/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS), Mouvement pour le socialisme et l’unité (MSU), Union pour la démocratie et le fédéralisme (UDF/Mbolomi). » (13)

A la suite de la défaite de Diouf, And Jëf participa « de 2000 à 2007 sans interruption, à la gestion des affaires du pays dans un gouvernement à dominante libérale où il a compté jusqu’à quatre ministres dans le cadre d’une coalition de majorité présidentielle autour de Wade » (14).

A la fin des années 2000, le parti s’est scindé en deux. Un de ses héritiers, And Jëf/PADS Authentique, était encore lors de la dernière présidentielle membre de la coalition Bby dirigée par Macky Sall (15).

Ces dernières années, un nouveau courant « révolutionnaire » est apparu : le « Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine » (FRAPP). Il se présente comme « déterminé à continuer le combat contre le système néocolonial managé depuis l’Élysée » (16). Il en appelle à « l’intérêt supérieur de la paix civile et de la construction nationale » et à « s’attaquer à tous ces virus malfaisants, nuisibles à notre indépendance nationale, à la souveraineté de notre peuple, à la libération et à l’unité de notre continent, à son développement endogène durable et à son essor politique, économique, social, scientifique, sanitaire, culturel ou autre » (17).

Ce FRAPP s’est allié au démagogue bourgeois Sonko « dans la lutte contre l’arbitraire, l’injustice, le recul démocratique, les persécutions, et l’agression des libertés fondamentales » (18).

Cette coalition électorale avec des forces intégralement bourgeoises a reçu le soutien des trotskystes français du NPA qui présentent le PASTEF nationaliste bourgeois comme « l’expression politique d’une alternative au maintien d’un système qui asservit le pays aux intérêts économiques et militaires de la France dans la région [qui] se bat pour que le peuple sénégalais récupère ses richesses naturelles et ait un développement économique et social rompant avec le néocolonialisme et le Franc-CFA/eco. » (19). Trotsky dénonçait avec vigueur comme une trahison des positions de classe prolétariennes ce genre d’alliances, à l’époque dites de « Front populaires » ; mais il y a bien longtemps que les trotskystes actuels ont renié les positions de classe !

Les pseudo « révolutionnaires » d’aujourd’hui poursuivent sur la lancée de leurs aînés : toujours prêts à se mettre au service des forces bourgeoises au nom de la démocratie ou du nationalisme…
 

CONTRE L’IMPERIALISME FRANÇAIS ! CONTRE LA DEMAGOGIE NATIONALISTE ! CONTRE TOUTES LES CLIQUES BOURGEOISES !

 

La bourgeoisie impérialiste française est une ennemie des prolétaires au Sénégal comme en France.

En France, il est du devoir des communistes et du prolétariat de dénoncer sans relâche l’exploitation de l’Afrique par « leur » impérialisme, de revendiquer le retrait des intérêts français (à commencer par les troupes d’occupation) et l’arrêt du soutien aux régimes qui saignent les travailleurs et les peuples d’Afrique. Cela ne peut se faire que sur des bases de classe, bien loin des théories « décoloniales » qui veulent effacer les frontières entre les classes pour en bâtir d’artificielles entre « racisés » (prolétaires, petits bourgeois et bourgeois, tous ensemble) et détenteurs du « privilège blanc » (prolétaires, petits bourgeois et bourgeois mis dans le même sac).

Au Sénégal et en Afrique, les prolétaires doivent affronter la domination impérialiste tout en combattant les capitalistes et les Etats locaux, tout aussi rapaces. Il est indispensable que cette lutte, pour qu’elle soit victorieuse, soit menée sur des bases indépendantes de classe contre toutes les « unions nationales » et les fronts « anti-impérialistes ».

Là-bas comme ici, les prolétaires ont le même ennemi et la même lutte anticapitaliste à mener. Les bourgeois en sont pleinement conscients, les prolétaires le deviendront.

Dans leur lutte vitale contre la misère, l’oppression et l’exploitation capitalistes, et face à la répression sanglante d’un régime soutenu par l’Etat français, les prolétaires et les masses sénégalaises ont un besoin pressant de la solidarité des prolétaires de France et d’Europe, une solidarité de classe avec les prolétaires des pays sous domination de l’impérialisme qui doit culminer dans la reprise de la lutte de classe révolutionnaire contre le capitalisme.

 

Solidarité avec les prolétaires et les masses du Sénégal en lutte !

Non au soutien au régime meurtrier de Macky Sall !

Arrêt de la coopération, notamment militaire et sécuritaire, avec lui ! Retrait des troupes françaises !

Impérialisme français hors d’Afrique ! Vive la lutte prolétarienne internationale !

 

 7/03/2021

 


 

(1) www.defense.gouv.fr/operations/afrique/afrique-de-l-ouest/senegal/dossier/les-elements-francais-au-senegal

(2) Bosse Ndoye « Macky Sall, gérant des intérêts français au Sénégal », www.seneplus.com/ opinions/macky-sall-gerant-des-interets-francais-au-senegal

(3) www.lemonde.fr/ afrique/ article/ 2021/ 03/ 05/ le-senegal- en-proie- a-des-affrontements- d-une-ampleur- inconnue- depuis-plusieurs-annees_6072148_ 3212.html 5 mars 2021

(4) C’est ce que décrit l’Union africaine des travailleurs communistes internationalistes (UATCI-UCI), liée à Lutte Ouvrière : « la misère, loin de diminuer, ne fait que s’aggraver dans le pays. Le chômage frappe de plus en plus de jeunes en âge de travailler. Même ceux qui ont la chance d’avoir un petit travail n’arrivent pas à faire vivre leur famille, car les salaires sont très bas et le peu qu’ils gagnent est grignoté par la hausse incessante du coût de la vie. Le prix des denrées, des loyers, du transport, de même les dépenses liées à la scolarisation des enfants ne cessent d’augmenter, alors que les revenus des travailleurs, des petits paysans et des petits artisans ne suivent pas ».  Le Pouvoir aux travailleurs, octobre 2020

(5) « Ousmane Sonko, l'opposant dont l'arrestation enflamme le Sénégal » https://information. tv5monde.com/ info/ousmane-sonko-l-opposant-dont-l-arrestation-enflamme-le-senegal-399131?amp

(6) pastef.org

(7) Etienne Smith « Présidentielle au Sénégal, les faux semblants d’une « démocratie modèle », 4 mars 2019, https:// theconversation. com/ presidentielle-au-senegal-les-faux-semblants-dune-democratie-modele-112776

(8) Mehdi Ba « Le Sénégal est-il une dictature qui s’ignore ? », https:// www.j euneafrique.com/  mag/557589/ politique/ le-senegal-est-il-une-dictature-qui-signore/ 15 mai 2018

(9) Voir l’intervention d’un de ses dirigeants à un Conseil national du PCF www.pcf.fr/intervention_de_samba_sy

(10) www. dakaractu.com/ MANIFESTATIONS-AU-SENEGAL- Le-Parti-socialiste-denonce- vigoureusement- la- situation- insurrectionnelle- judicieusement_ a200603. html

(11) Ibrahima Sène « Pourquoi le Sénégal est subitement considéré comme une “Dictature” ? », senego.com/pourquoi-le-senegal-est-subitement-considere-comme-une-dictature-ibrahima-sene_1236381.html, 5 mars 2021

(12) Livio Maitan « La Quatrième Internationale, 60 ans d'analyses et de combats » www. lcr-lagauche.be/ cm/index.php?option=com_ sectionnav& view=article& Itemid= 53&id=732, 21 Juillet 2001

(13) Diop Momar Coumba, Diouf Mamadou, Diaw Aminata, « Le baobab a été déraciné. L'alternance au Sénégal », Politique africaine, 2000/2 (N° 78), p. 157-179. DOI : 10.3917/polaf.078.0157. URL : https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2000-2-page-157.htm

(14) Bougouma Mbaye « Unification de la gauche au Sénégal : La longue marche (1914 – 2012) », www.pambazuka.org/ fr/ governance/ unification-de-la-gauche-au-s%C3%A9n%C3%A9gal-la-longue-marche-1914-%E2%80%93-2012, 14 octobre 2013

(15) www .dakaractu.com/ And-Jef- PADS- Authentique- Nous- restons- dans- la- coalition- Bby- mais- cela- ne- nous-empeche-pas-d-avoir-des-ambitions_ a197056.html

(16) Déclaration du 26 février 2021 https:// www. afriquesenlutte.org/ afrique-de-l-ouest/ senegal/ article/front-pour-une-revolution-anti-imperialiste- populaire-et-panafricaine- frapp

(17) Déclaration du 24 février https://www. afriquesenlutte.org/afrique-de-l-ouest/senegal/article/ mettre-fin-a-la-chasse-a-l-homme-aux-arrestations-arbitraires-et-a-la-dictature

(18) www.seneplus.com/politique/frapp-france-degage-et-pastef-dakar-comptent-marcher-vers-le

(19) « Soutien à l’opposition démocratique, au PASTEF et aux droits de Ousmane Sonko contre la répression de l’État sénégalais », lundi 22 février 2021

 

Parti communiste international

www.pcint.org

 

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